Comment repérer des termites qui ne supportent pas la lumière du jour dans les bâtiments que nous diagnostiquons ?
Pour trouver ces insectes, la difficulté à laquelle nous sommes confrontés, est de pouvoir établir une distinction entre les dégradations créées dans le bois par les insectes nidificateurs (abeille charpentière), par les insectes à larves xylophages (I.L.X.) (de bois sec et de bois frais), par les champignons (lignicoles ou lignivores) et par les termites.
Les différences entre leurs attaques sur le bois ne sont pas facilement repérables. Par conséquent il est impossible d’établir un état relatif à la présence de termites sans bien connaitre leurs fonctionnements.
La méthodologie d’investigation que nous employons est dictée par la norme AFNOR NF P 03-201 de mars 2012.
LES INDICES DE DEGRADATION DU BOIS
C’est à l’aide d’un poinçon que nous effectuons le sondage des matériaux susceptibles d’être infectés. Le bois contient de l’amidon dont se nourrissent les termites ; il est donc la première cible du poinçonnage et concerne : les plinthes, les planchers, les parquets, les portes et leurs encadrements, les placards, le mobilier, les fenêtres, le lambris, les poutres, les charpentes… Si notre outil s’enfonce de manière prononcée dans le bois sondé, nous sommes certains d’être en présence d’une dégradation du bois.
Si la dégradation ressemble à une pourriture qu’elle soit cubique, molle ou fibreuse, nous sommes face à un champignon lignivore (destruction de la paroi structurelle du bois = perte mécanique). En revanche si l’on observe une moisissure ou un bleuissement nous serons en présence d’un champignon lignicole. Une attaque combinée des deux révèlerait une échauffure (liseré noir entourant une discoloration). Leur présence est généralement dû à l’humidité.
Dans le cas où des insectes seraient responsables, ce qui nous concerne ici tout particulièrement, quatre catégories d’animaux (termites, Insectes à Larves Xylophages I.L.X. de bois sec (*), Insectes à Larves Xylophages I.L.X. de bois frais (**) et insectes nidificateurs (***)) se distinguent. C’est l’aspect extérieur du bois dégradé qui oriente nos recherches en vu de détecter l’insecte responsable.
Pour les deux type d’I.L.X. nous observons des trous de sorties accompagnés de vermoulures dans ou sur le bois ou bien des copeaux (ou coloration des parois).
Quant aux insectes nidificateurs que sont les abeilles charpentières et les fourmis, elles ne créent pas de trous de sorties à la surface du bois, mais se distinguent en creusant le bois pour circuler (fourmis) ou pour nidifier (abeilles). Aucune vermoulure n’est produite, seuls des rejets de copeaux ou débris sont visibles. La paroi des galeries creusées par les fourmis demeure nette, lisse et parfois noircie.
Les derniers insectes à identifier, à savoir les termites, se divisent en deux catégories : les termites souterrains et les termites de bois sec. De même que les insectes nidificateurs, ils ne créent pas de trou de sorties. Par conséquent les termites souterrains et les fourmis laissent derrière eux des indices similaires et représentent une réelle difficulté pour établir notre expertise.
L’analyse de leurs cadavres déterminera l’espèce : la fourmi possède des ailes membraneuses de longueurs différentes et une taille identique à celle des guêpes alors que le corps du termite souterrain se constitue d’ailes identiques blanches et d’un abdomen annelé. Dans le cas où nous ne trouvons pas de corps morts ce sont les parois du bois dégradé qui nous apportent la réponse. Lesdites parois que les termites souterrains ont creusé sont tapissées de ciment.
Quant aux termites de bois sec, ils nous intéressent un peu moins puisque leur attirance pour les végétaux morts (cèpe de vigne, figuier…) les éloignent des habitations. De plus leur incapacité à construire des galeries tunnels (voir paragraphe suivant) empêche leurs prospections aléatoires de nourriture au sein des immeubles bâtis ou non bâtis. Nous devons tout de même pouvoir les identifier, d’autant que notre périmètre d’intervention de 10 mètres autour du bâti défini par la norme AFNOR (NF P 03-201) peut concerner du bois mort autour des habitations.
Ainsi le but ultime de ce diagnostic est de préciser dans le rapport la présence ou non de termites quels qu’ils soient. Toutefois les champignons ou autres insectes dégradants du bois doivent figurer à titre d’information dans les documents que nous fournissons.
LES INDICES DE LA PRESENCE DE TERMITES
Il s’agit de rechercher la présence éventuelle de galeries tunnels (ou « cordonnets ») que construisent les termites pour se protéger de la lumière. Par ce système ingénieux ils prospectent aléatoirement de la nourriture. La présence de ces galeries est une preuve irréfutable de leur présence actuelle ou passée.
Lorsque la galerie tunnel n’est pas visible et se situe à l’intérieur d’une cloison, d’un mur ou d’un plafond, le seul indice attestant de leur existence est la présence de puits d’aération (petits trous cimentés de 2mm). Ils ont pour fonction de ventiler la galerie. Ces orifices sont visibles plus facilement grâce à la lampe torche positionnée de manière à créer une lumière rasante sur le mur.
Les principales zones d’infestation se trouvent à proximité des sources d’eau (descente d’eau), des zones de température importante et des sources de nourriture (amidon).
L’enquête préliminaire auprès du voisinage nous apporte des informations supplémentaires. La présence de puits d’injection ou de termites dans les arbres d’alignement autour du bien à diagnostiquer sont des éléments révélateurs. La connaissance de la cartographie des grandes termitières comme celle de la Madeleine (400 mètres de long) apporte à notre cabinet des connaissances importantes avant notre intervention.
LA « LOI TERMITE »
CHRONOLOGIE
1792 |
Le termite est décrit pour la première fois par Rossi |
1853 |
Dégâts constatés dans l’escalier en chêne de la préfecture de Rochefort (Le peuple des termites, Feytaud) |
1954 |
Premiers dégâts constatés à Paris (hors zone naturelle du termite) |
1994 |
Premiers dégâts constatés sur des arbres d’alignements à Paris |
La « loi termite » a pour but d’endiguer la propagation des termites et non d’éradiquer les termites (les termites coutent à l’Europe 200 millions d’euros par an) :
1999 |
« Loi termite » n° 99-471 |
2000 |
Décret d’application n° 2000-613 (abrogé depuis le 11/07).
Arrêté ministériel du 10 août 2000 (abrogé) |
2001 |
Circulaire |
2005 |
Ordonnance n° 2005-655 (« l’état parasitaire relatif à la présence de termites » devient alors « état relatif à la présence de termites dans le bâtiment ») |
2006 |
Loi portant engagement national pour le logement du 3 juillet 2006 art. 79-VI (abrogation des articles 2, 3, 4, 8 et 9 de la loi du 08/06/1999). Décret 2006-1114 du 05/09/2006 (application depuis 11/07)
Arrêté de compétence du 30 octobre 2006
Décret du 21/12/2006 (validité du rapport) |
2007 |
Arrêté ministériel du 29 mars 2007 (modèle du rapport) |
LE RAPPORT
Le modèle de rapport avant vente provient de l’arrêté du 29 mars 2007 et exonère le vendeur de garantie du vice caché (L 133-6).
D’autres rapports peuvent être demandés :
- L’acquéreur peut commander un « état parasitaire » ou « un état avant démolition » pour s’informer.
- Le diagnostiqueur remplit un accompagnement de déclaration (Cerfa n° 12010-01) en cas de présence de termites adressé à M. le Maire (art. 2 de la loi n° 99-471 du 8 juin 1999).
- Un état relatif à la présence de termites peut être demandé par injonction du maire (L 133-1).
Mentions normatives à faire figurer dans le rapport |
Référence à la norme |
Référence à la norme |
« Ce présent rapport n’a de valeur
que pour la date de la visite et est exclusivement limité à l’état relatif à
la présence de termites dans le bâtiment objet de la mission » |
« Le présent constat n’a de valeur
que pour la date de la visite et est exclusivement limité au constat de
présence ou d’absence d’agent de dégradation biologique du bois. » |
« L’intervention n’a pas eu pour but de donner un diagnostic de la résistance mécanique des bois et matériaux » |
« L’intervention n’a pas eu pour but de donner un diagnostic de la résistance mécanique des bois et matériaux, même s’il y a bûchage (enlèvement de matière pour vérifier jusqu’où s’est répandue l’attaque), l’intérêt étant de signaler l’état défectueux par la présence ou l’absence d’agents de dégradation biologique du bois en l’immeuble, d’établir un rapport de constat de l’état parasitaire d’un immeuble bâti ou non bâti » |
Uniquement si le rapport est établi dans le cadre de l’article L133-6 du CCH, rajoutant :« Conforment à l’article L.271-6 du CCH, l’opérateur ayant réalisé cet état relatif à la présence de termites n’a aucun lien de nature à porter atteinte à son impartialité et à son indépendance ni avec le propriétaire ou son mandataire qui fait appel à lui, ni avec une entreprise pouvant réaliser des travaux sur des ouvrages pour lequel il lui est demandé d’établir cet état » |
|
Document à fournir en annexe du rapport |
– Ordre de mission à joindre au rapport (cf. norme)
– Copie de l’attestation d’assurance en cours de validité est à joindre au rapport (cf. norme)
– Attestation sur l’honneur; l’operateur est en situation régulière au regard des articles L271-6 du CCH) |
– Ordre de mission à joindre au rapport (cf. norme)
– Copie de l’attestation d’assurance en cours de validité est à joindre au rapport (cf. norme) |
Titre de la mission |
État du bâtiment relatif à la présence de termites |
Constat de l’état parasitaire dans les immeubles bâtis et non bâtis |
Norme à appliquer |
NF P 03 201 (mars 2012 apllicable le 1er juillet 2012) |
NF P 03 200 (avril 2003) |
Missions possibles |
Arrêté ministériel du 29 mars 2007, complété par les mentions normatives |
La norme donne le modèle de rapport |
Missions possibles |
Règlementaire |
Non régl. |
Réglementaire |
Non réglementaire |
Exonération vendeur en zone délimitée |
Répondre à une injonction |
Accompagner une déclaration |
Avant démol. |
Pour le non-bâti :
– Répondre à injonction
– Accompagner Déclaration |
Information |
Types d’immeuble |
Tout immeuble bâti |
Tout immeuble bâti et non bâti |
Tout immeuble bâti et non bâti |
Tout immeuble bâti |
Tout immeuble non-bâti |
Tout immeuble bâti et non bâti |
Valable :
Utilisable : |
Jour visite
6 mois |
Jour visite
– |
Jour visite
– |
Jour visite
– |
Jour visite
– |
Jour visite
– |
Agents recherchés lors du diagnostic |
Termites (préciser la catégorie des termites en cause ; « souterrains » ou « de bois sec »)
Mention des « indices d’infection de présence d’autres agents de dégradation biologique du bois » dans les constatations diverses (aucune précision n’est demandée) |
– Termites (préciser la catégorie de termites en cause : « souterrains » ou « de bois sec »
– Autres insectes destructeurs du bois (préciser « le genre des insectes auteurs des dégâts »)
– Champignons (préciser « le champignon ou types de pourriture ») |
—————————————–
(*) Capricorne des maisons, Héspérophane, Petite Vrillette, Grosse Vrillette, Lyctus, Bostryche Capucin et Charançon du bois. Tous de l’ordre des Coléoptères (ailes dures).
(**) Capricorne de bois frais, Agents de piqures noires, tous deux Coléoptère et le Syrex de l’ordre des Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles différentes).
(***) Abeille charpentière et Fourmi de l’ordre des Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles différentes).
Outil de repérage des agents destructeurs du bois
Les Champignons
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Type de champignon |
Lignivore ( destruction de la paroi structurelle du bois = pertes mécaniques) |
Pourriture molle |
Pourriture fibreuse (ou blanche) |
Pourriture cubique (ou brune) |
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Cas particulier mérule pleureuse |
Condition et mécanisme d’attaque |
Elément du bois consommé |
Cellulose |
Lignine ( puis cellulose) |
Cellulose (+ hémicellulose) |
Cellulose (+ hémicellulose) |
Type d’essence touché |
Résineux et feuillus |
Feuillus principalement |
Résineux principalement |
Humidité du bois permettant le développement |
à partir de 60% ( bois en contact avec le sol) |
40 – 50 % |
30 – 40 % |
22 à 50 % |
Température du local |
25° à 30°C / résiste aux températures élevées (50°C) |
T> 25°C |
entre 20° et 30°C selon les espèces |
idéal : 20° à 26°C |
Dégradation |
Aspect du bois dégradé |
Si bois humide : surface
Si bois sec : craquelure (2D ; rapprochés) |
Bois ramollis
Décomposition en fibrilles (sens du fil sur bois)
Coloration blanche |
Clivage plus ou moins profond et irrégulier en 3D (cubes << détachable>>)
Coloration brune
Consistance cassante et sèche |
Cube profond de 3 à 7 cm = Mérule.
Reconnaissance : Mycélium: syrrotes gris (8mm de ø) et fonctionnels voile mycélien gris qui finit par se détacher.
Fructification : brun-rouille alvéolé au centre avec bordure blanche. |
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Type de champignon |
Lignicole + Lignivore |
Lignicole ( = << qui pousse sur le bois>>) |
Echauffure |
Moisissure |
Bleuissement |
Condition et mécanisme d’attaque |
Elément du bois consommé |
Amidon puis lignine |
|
Amidon |
Type d’essence touché |
Bois blanc |
Résineux et feuillus |
Feuillus et résineux (aubier) |
Humidité du bois permettant le développement |
> 50 % |
> 30 % |
< 18 % en surface |
Température du local |
20° – 25°C |
ambiante ou < 20°C |
22° à 30°C |
Dégradation |
Aspect du bois dégradé |
Discoloration profonde et irréversible (teintes diverses)
Liseré noir entourant la discoloration |
Filaments colorés à la surface du bois
Taches diversement colorées
Parfois poudreux |
Teinte bleue – noirâtre irréversible, profonde et inesthétique |
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Les Insectes
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Pas de trous de sorties souvent aspect feuilleté |
Trous de sorties + Vermoulure dans ou sur le bois |
|
Catégorie d’insectes |
Termites |
Insectes à Larves Xylophages de bois sec |
Dénomination de l’insecte |
Ordre |
Isoptère (4 ailes identiques) |
Coléoptères (ailes dures) |
Nom commun (de l’espèce) |
Termite souterrain |
Termite de bois sec |
Capricorne des maisons |
Hespérophanes |
Famille |
Rhinotermitidae |
Kalotermitidae |
Cerambycidae ( ou capricorne) |
Genre |
Reticulitermes |
Kalotermes (Métropole) – Crypotermes (en DOM) |
Hylotrupes |
Hesperophanes |
Espèce |
Santonensis, grassei, banyulensis, urbis, lucifugus (corsicus) |
K.flavicollis |
Bajulus |
Cinereus |
Individus |
Taille imago |
9 mm |
12 mm |
10 à 20 mm |
13 à 24 mm |
Taille larve |
1 à 8 mm |
1 à 10 mm |
3 à 25 mm |
3 à 30 mm |
Particularités (imago) |
Pigmenté noir, 4 ailes identiques blanches, taille large, abdomen « annelé » |
Pigmenté marronâtre, 4 ailes identiques marrons, taille large, cou jaune et abdomen « annelé » |
Antennes longues + épaules carrées (= capricornes)
mandibules puissantes |
Insectes |
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 |
 |
 |
Caractéristique du bois dégradé |
Essence |
R + F |
R + F |
R |
F |
Parties du bois attaquées |
Aubier Bois parfait non duram. Duramen |
Aubier Bois parfait non duram. Duramen |
Aubier Bois parfait non duram |
Aubier Bois parfait non duram |
Particularités |
Bois de printemps consommé en premier, galerie tunnels |
Préférence pour les végétaux morts (cèpes de vigne, figuier …), pas de galeries tunnels |
Bruits |
Trou sortie |
|
|
Ovales |
Ovales |
ø Trous sortie |
|
|
6 à 12 mm |
8 à 15 mm ( + nombreux |
Parois |
Tapissées de ciment |
|
Stries régulières |
Vermoulures |
Non |
Oui (grain de maïs) |
Jaune clair, tonnelet sensible au toucher, tassé et compressé au fond des galeries |
Aspect |
Bois sain , bois feuilleté |
Bois sain, bois feuilleté |
bois sain parfois renflement de surface |
|
Trous de sorties + Vermoulures dans ou sur le bois |
|
Catégorie d’insectes |
Insectes à Larves Xylophage de bois sec |
Dénomination de l’insecte |
Ordre |
Coléoptères (ailes dures) |
Nom commun (de l’espèce) |
Petite vrillette |
Grosse vrillette |
Lyctus |
Bostryche capucin |
Famille |
Anobiidae |
Lyctidae |
Bostrychidae |
Genre |
Anobium |
Xestobium |
Lyctus |
Bostrychus |
Espèce |
Punctatum |
Rufovillosum |
Bruneus, linearis |
Capucinus |
Individus |
Taille imago |
2,5 à 7 mm |
5 à 11 mm |
2,5 à 7 mm |
9 à 14 mm |
Taille larve |
2,5 à 7 mm |
5 à 11 mm |
5 à 7 mm |
8 à 16 mm |
Particularités (imago) |
Très commun capuchon
Elytres striées |
Elytres marbrées
jaunâtre
corselet |
Individus étroits et allongés |
Capuchon sur tête
élytres rouges |
Insectes |
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 |
 |
 |
Caractéristique du bois dégradé |
Essence |
R + F |
R + F |
F gros vaisseaux |
F gros vaisseaux |
Parties du bois attaquées |
Aubier Bois parfait non duram |
Aubier Bois parfait non dur. Duramen |
Aubier ( essences tempérées) |
Aubier ( essences tempérées) |
Particularités |
Duramen si champignon |
Présence impérative d’un champignon lignivore (azote) |
|
Chêne et noyer attaqués (H# 30%) |
Trou sortie |
Ronds |
Ronds |
Ronds |
Ronds |
ø Trous sortie |
1 à 3 mm |
2 à 4 mm |
1 à 2 mm |
3 à 5 mm |
Parois |
|
|
|
|
Vermoulures |
Granuleuses (forme de citrons) |
Lentilles 1 mm |
Poudre fine et volante (fleur de farine / talc) |
Fines, tassées et pulvérulentes |
Aspect |
Bois sain ou pourri |
Souvent bois pourri |
Bois sain |
Bois sain |
|
Trous de sorties + Vermoulures dans ou sur le bois |
Trous de sorties + copeaux (ou coloration des parois) |
|
Catégorie d’insectes |
Insectes à Larves Xylophages de bois sec |
Insectes à Larves Xylophages de bois frais (H>30%) |
Dénomination de l’insecte |
Ordre |
Coléoptères (ailes dures) |
Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles ≠) |
Nom commun (de l’espèce) |
Charançon du bois |
Capricorne de bois frais |
Agents de piqûres noires |
Syrex |
Famile |
Curculionidae |
Cerambycidae (ou capricorne) |
Scolytidae et Platypodidae |
Siricidae |
Genre |
Une vingtaine d’espèces sont susceptibles de dégrader les bois d’œuvre |
Une quinzaine d’espèces peuvent dégrader le bois d’arbres malades ou fraichement abattus |
Plusieurs espèces peuvent dégrader le bois d’arbres dépérissant ou fraichement abattus |
Syrex |
Espèce |
|
Individus |
Taille imago |
2 à 5 mm |
10 à 27 mm |
1,5 à 7 mm |
10 à 50 mm |
Taille larve |
3 à 4 mm |
|
(charançon) |
3 à 25 mm |
Particularités (imago) |
Rostre |
Antennes longues + épaules carrées (capricornes). Taille et couleur diverses |
|
Pas de « taille de guêpe » |
Insectes |
 |
 |
 |
 |
Caractéristique du bois dégradé |
Essence |
R + F |
R + F selon espèce |
R + F |
R |
Parties du bois attaquées |
Aubier Bois parfait non duram |
Aubier Bois parfait non dur. Duramen |
(Bois en grumes/zone de stockage) |
(Bois en grumes non écorcées) |
Particularités |
Champignon et H= 30% pd cycle larvaire. Larve et adulte consomment le bois |
Ponte puis tunnel sous écorce fin de cycle possible en bois d’œuvre |
Ponte puis tunnel sous écorce orifice à bords noirs |
Dév. Larvaire si champ. Échauffure puis PF |
Trou sortie |
Ovales ou irréguliers |
Ovales |
Ronds |
Ronds |
ø Trous sortie |
1,5 à 2 mm |
Variables |
1 à 3 mm |
3 à 6 mm |
Parois |
|
Pas de stries |
Tapissées de noir |
|
Vermoulures |
Très fines, hétérogènes |
Absence (copeaux tassés) |
Absence |
Compactes, couleur bois |
Aspect |
Bois pourri, bois évidé en surface |
Bois sain |
Bois sain |
Bois sain |
|
Pas de trous de sorties – aspect feuilleté ou galeries ouvertes |
|
Insectes nidificateurs |
Dénomination de l’insecte |
Ordre |
Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles ≠) |
Nom commun (de l’espèce) |
Abeille charpentière |
Fourmis |
Famile |
Anthophoriade |
Formicidae |
Genre |
|
|
Espèce |
|
Plusieurs |
Individus |
Taille imago |
30 mm |
Variable |
Taille larve |
20 à 30 mm |
|
Particularités (imago) |
Adulte violet / bruit |
Couleur variable, ailes membraneuses, différente « taille de guêpe » |
Insectes |
 |
 |
Caractéristique du bois dégradé |
Essence |
R + F |
R + F |
Parties du bois attaqués |
Aubier Bois parfait non dur. Duramen (tendre ou dégradé) |
Aubier Bois parfait non dur. Duramen (tendre ou dégradé) |
Particularités |
Bois creusé pour nidifier |
Bois creusé pour circuler grand galeries |
Trou sortie |
|
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ø Trous sortie |
10 à 15 mm / peut faire jusqu’à 40 cm de long ! |
|
Parois |
|
Nettes et lisses parfois noircies |
Vermoulures |
Absence (rejet copeaux à l’ext) |
Absence (copeaux débris) |
Aspect |
Bois sain ou pourri |
Bois sain ou pourri, bois feuilleté |
|