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Rapport relatif à la présence de termites

Le Diagnostic Technique Global (D.T.G.)
Certificats d'urbanisme
Surfaces
Certificat de mesurage (Loi Carrez)
Surface hors d’œuvre brut et nette (SHOB & SHON)
Définition de la surface utile
Surface de plancher (SP)
Le dossier de diagnostic technique (D.D.T.)
Tableau de synthèse des certificats
Certificat de mesurage (Loi Carrez)
Repérage Amiante
Constat de risque d'exposition au plomb (C.R.E.P.)
Rapport relatif à la présence de termites
Diagnostic de performance énergétique (D.P.E.)
État de l'installation intérieure de gaz
État de l'installation intérieure d'électricité
État des risques et pollutions (E.R.P. ancien E.R.N.M.T)
Diagnostic de l'installation d'assainissement non collectif
Diagnostic accessibilité des E.R.P.
Le nouveau prêt à taux zéro +
Diagnostic technique avant mise en copropriété
 

Comment repérer des termites qui ne supportent pas la lumière du jour dans les bâtiments que nous diagnostiquons ?

Pour trouver ces insectes, la difficulté à laquelle nous sommes confrontés, est de pouvoir établir une distinction entre les dégradations créées dans le bois par les insectes nidificateurs (abeille charpentière), par les insectes à larves xylophages (I.L.X.) (de bois sec et de bois frais), par les champignons (lignicoles ou lignivores) et par les termites.

Les différences entre leurs attaques sur le bois ne sont pas facilement repérables. Par conséquent il est impossible d’établir un état relatif à la présence de termites sans bien connaitre leurs fonctionnements.

La méthodologie d’investigation que nous employons est dictée par la norme AFNOR NF P 03-201 de mars 2012.


LES INDICES DE DEGRADATION DU BOIS

C’est à l’aide d’un poinçon que nous effectuons le sondage des matériaux susceptibles d’être infectés. Le bois contient de l’amidon dont se nourrissent les termites ; il est donc la première cible du poinçonnage et concerne : les plinthes, les planchers, les parquets, les portes et leurs encadrements, les placards, le mobilier, les fenêtres, le lambris, les poutres, les charpentes… Si notre outil s’enfonce de manière prononcée dans le bois sondé, nous sommes certains d’être en présence d’une dégradation du bois.

Si la dégradation ressemble à une pourriture qu’elle soit cubique, molle ou fibreuse, nous sommes face à un champignon lignivore (destruction de la paroi structurelle du bois = perte mécanique). En revanche si l’on observe une moisissure ou un bleuissement nous serons en présence d’un champignon lignicole. Une attaque combinée des deux révèlerait une échauffure (liseré noir entourant une discoloration). Leur présence est généralement dû à l’humidité.

Dans le cas où des insectes seraient responsables, ce qui nous concerne ici tout particulièrement, quatre catégories d’animaux (termites, Insectes à Larves Xylophages I.L.X. de bois sec (*), Insectes à Larves Xylophages I.L.X. de bois frais (**) et insectes nidificateurs (***)) se distinguent. C’est l’aspect extérieur du bois dégradé qui oriente nos recherches en vu de détecter l’insecte responsable.

Pour les deux type d’I.L.X. nous observons des trous de sorties accompagnés de vermoulures dans ou sur le bois ou bien des copeaux (ou coloration des parois).

Quant aux insectes nidificateurs que sont les abeilles charpentières et les fourmis, elles ne créent pas de trous de sorties à la surface du bois, mais se distinguent en creusant le bois pour circuler (fourmis) ou pour nidifier (abeilles). Aucune vermoulure n’est produite, seuls des rejets de copeaux ou débris sont visibles. La paroi des galeries creusées par les fourmis demeure nette, lisse et parfois noircie.

Les derniers insectes à identifier, à savoir les termites, se divisent en deux catégories : les termites souterrains et les termites de bois sec. De même que les insectes nidificateurs, ils ne créent pas de trou de sorties. Par conséquent les termites souterrains et les fourmis laissent derrière eux des indices similaires et représentent une réelle difficulté pour établir notre expertise.

L’analyse de leurs cadavres déterminera l’espèce : la fourmi possède des ailes membraneuses de longueurs différentes et une taille identique à celle des guêpes alors que le corps du termite souterrain se constitue d’ailes identiques blanches et d’un abdomen annelé. Dans le cas où nous ne trouvons pas de corps morts ce sont les parois du bois dégradé qui nous apportent la réponse. Lesdites parois que les termites souterrains ont creusé sont tapissées de ciment.

Quant aux termites de bois sec, ils nous intéressent un peu moins puisque leur attirance pour les végétaux morts (cèpe de vigne, figuier…) les éloignent des habitations. De plus leur incapacité à construire des galeries tunnels (voir paragraphe suivant) empêche leurs prospections aléatoires de nourriture au sein des immeubles bâtis ou non bâtis. Nous devons tout de même pouvoir les identifier, d’autant que notre périmètre d’intervention de 10 mètres autour du bâti défini par la norme AFNOR (NF P 03-201) peut concerner du bois mort autour des habitations.

Ainsi le but ultime de ce diagnostic est de préciser dans le rapport la présence ou non de termites quels qu’ils soient. Toutefois les champignons ou autres insectes dégradants du bois doivent figurer à titre d’information dans les documents que nous fournissons.


LES INDICES DE LA PRESENCE DE TERMITES

Il s’agit de rechercher la présence éventuelle de galeries tunnels (ou « cordonnets ») que construisent les termites pour se protéger de la lumière. Par ce système ingénieux ils prospectent aléatoirement de la nourriture. La présence de ces galeries est une preuve irréfutable de leur présence actuelle ou passée.

Lorsque la galerie tunnel n’est pas visible et se situe à l’intérieur d’une cloison, d’un mur ou d’un plafond, le seul indice attestant de leur existence est la présence de puits d’aération (petits trous cimentés de 2mm). Ils ont pour fonction de ventiler la galerie. Ces orifices sont visibles plus facilement grâce à la lampe torche positionnée de manière à créer une lumière rasante sur le mur.
Les principales zones d’infestation se trouvent à proximité des sources d’eau (descente d’eau), des zones de température importante et des sources de nourriture (amidon).

L’enquête préliminaire auprès du voisinage nous apporte des informations supplémentaires. La présence de puits d’injection ou de termites dans les arbres d’alignement autour du bien à diagnostiquer sont des éléments révélateurs. La connaissance de la cartographie des grandes termitières comme celle de la Madeleine (400 mètres de long) apporte à notre cabinet des connaissances importantes avant notre intervention.


LA « LOI TERMITE »

CHRONOLOGIE

1792 Le termite est décrit pour la première fois par Rossi
1853 Dégâts constatés dans l’escalier en chêne de la préfecture de Rochefort (Le peuple des termites, Feytaud)
1954 Premiers dégâts constatés à Paris (hors zone naturelle du termite)
1994 Premiers dégâts constatés sur des arbres d’alignements à Paris

La « loi termite » a pour but d’endiguer la propagation des termites et non d’éradiquer les termites (les termites coutent à l’Europe 200 millions d’euros par an) :

1999 « Loi termite » n° 99-471
2000 Décret d’application n° 2000-613 (abrogé depuis le 11/07).
Arrêté ministériel du 10 août 2000 (abrogé)
2001 Circulaire
2005 Ordonnance n° 2005-655 (« l’état parasitaire relatif à la présence de termites » devient alors « état relatif à la présence de termites dans le bâtiment »)
2006 Loi portant engagement national pour le logement du 3 juillet 2006 art. 79-VI (abrogation des articles 2, 3, 4, 8 et 9 de la loi du 08/06/1999). Décret 2006-1114 du 05/09/2006 (application depuis 11/07)
Arrêté de compétence du 30 octobre 2006
Décret du 21/12/2006 (validité du rapport)
2007 Arrêté ministériel du 29 mars 2007 (modèle du rapport)


LE RAPPORT

Le modèle de rapport avant vente provient de l’arrêté du 29 mars 2007 et exonère le vendeur de garantie du vice caché (L 133-6).

D’autres rapports peuvent être demandés :

  • L’acquéreur peut commander un « état parasitaire » ou « un état avant démolition » pour s’informer.
  • Le diagnostiqueur remplit un accompagnement de déclaration (Cerfa n° 12010-01) en cas de présence de termites adressé à M. le Maire (art. 2 de la loi n° 99-471 du 8 juin 1999).
  • Un état relatif à la présence de termites peut être demandé par injonction du maire (L 133-1).
Mentions normatives à faire figurer dans le rapport Référence à la norme Référence à la norme
« Ce présent rapport n’a de valeur
que pour la date de la visite et est exclusivement limité à l’état relatif à
la présence de termites dans le bâtiment objet de la mission »
« Le présent constat n’a de valeur
que pour la date de la visite et est exclusivement limité au constat de
présence ou d’absence d’agent de dégradation biologique du bois. »
« L’intervention n’a pas eu pour but de donner un diagnostic de la résistance mécanique des bois et matériaux » « L’intervention n’a pas eu pour but de donner un diagnostic de la résistance mécanique des bois et matériaux, même s’il y a bûchage (enlèvement de matière pour vérifier jusqu’où s’est répandue l’attaque), l’intérêt étant de signaler l’état défectueux par la présence ou l’absence d’agents de dégradation biologique du bois en l’immeuble, d’établir un rapport de constat de l’état parasitaire d’un immeuble bâti ou non bâti »
Uniquement si le rapport est établi dans le cadre de l’article L133-6 du CCH, rajoutant :« Conforment à l’article L.271-6 du CCH, l’opérateur ayant réalisé cet état relatif à la présence de termites n’a aucun lien de nature à porter atteinte à son impartialité et à son indépendance ni avec le propriétaire ou son mandataire qui fait appel à lui, ni avec une entreprise pouvant réaliser des travaux sur des ouvrages pour lequel il lui est demandé d’établir cet état »
Document à fournir en annexe du rapport – Ordre de mission à joindre au rapport (cf. norme)
– Copie de l’attestation d’assurance en cours de validité est à joindre au rapport (cf. norme)
– Attestation sur l’honneur; l’operateur est en situation régulière au regard des articles L271-6 du CCH)
– Ordre de mission à joindre au rapport (cf. norme)
– Copie de l’attestation d’assurance en cours de validité est à joindre au rapport (cf. norme)
Titre de la mission État du bâtiment relatif à la présence de termites Constat de l’état parasitaire dans les immeubles bâtis et non bâtis
Norme à appliquer NF P 03 201 (mars 2012 apllicable le 1er juillet 2012) NF P 03 200 (avril 2003)
Missions possibles Arrêté ministériel du 29 mars 2007, complété par les mentions normatives La norme donne le modèle de rapport
Missions possibles Règlementaire Non régl. Réglementaire Non réglementaire
Exonération vendeur en zone délimitée Répondre à une injonction Accompagner une déclaration Avant démol. Pour le non-bâti :
– Répondre à injonction
– Accompagner Déclaration
Information
Types d’immeuble Tout immeuble bâti Tout immeuble bâti et non bâti Tout immeuble bâti et  non bâti Tout immeuble bâti Tout immeuble non-bâti Tout immeuble bâti et non bâti
Valable :
Utilisable :
Jour visite
6 mois
Jour visite
Jour visite
Jour visite
Jour visite
Jour visite
Agents recherchés lors du diagnostic Termites (préciser la catégorie des termites en cause ;  « souterrains » ou « de bois sec »)
Mention des « indices d’infection de présence d’autres agents de dégradation biologique du bois » dans les constatations diverses (aucune précision n’est demandée)
– Termites (préciser la catégorie de termites en cause : « souterrains » ou « de bois sec »
– Autres insectes destructeurs du bois (préciser  « le genre des insectes auteurs des dégâts »)
– Champignons (préciser  « le champignon ou types de pourriture »)

—————————————–
(*) Capricorne des maisons, Héspérophane, Petite Vrillette, Grosse Vrillette, Lyctus, Bostryche Capucin et Charançon du bois. Tous de l’ordre des Coléoptères (ailes dures).
(**) Capricorne de bois frais, Agents de piqures noires, tous deux Coléoptère et le Syrex de l’ordre des Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles différentes).
(***) Abeille charpentière et Fourmi de l’ordre des Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles différentes).


Outil de repérage des agents destructeurs du bois

Les Champignons

Type de champignon Lignivore ( destruction de la paroi structurelle du bois = pertes mécaniques)
Pourriture molle Pourriture fibreuse (ou blanche) Pourriture cubique (ou brune)
Cas particulier mérule pleureuse
Condition et mécanisme d’attaque Elément du bois consommé Cellulose Lignine ( puis cellulose) Cellulose (+ hémicellulose) Cellulose (+ hémicellulose)
Type d’essence touché Résineux et feuillus Feuillus principalement Résineux principalement
Humidité du bois permettant le développement à partir de 60% ( bois en contact avec le sol) 40 – 50 % 30 – 40 % 22 à 50 %
Température du local 25° à 30°C / résiste aux températures élevées (50°C) T> 25°C entre 20° et 30°C selon les espèces idéal : 20° à 26°C
Dégradation Aspect du bois dégradé Si bois humide : surface
Si bois sec : craquelure (2D ; rapprochés)
Bois ramollis
Décomposition en fibrilles (sens du fil sur bois)
Coloration blanche
Clivage plus ou moins profond et irrégulier en 3D (cubes << détachable>>)
Coloration brune
Consistance cassante et sèche
Cube profond de 3 à 7 cm = Mérule.
Reconnaissance : Mycélium: syrrotes gris (8mm de ø) et fonctionnels voile mycélien gris qui finit par se détacher.
Fructification : brun-rouille alvéolé au centre avec bordure blanche.
Type de champignon Lignicole + Lignivore Lignicole ( = << qui pousse sur le bois>>)
Echauffure Moisissure Bleuissement
Condition et mécanisme d’attaque Elément du bois consommé Amidon puis lignine Amidon
Type d’essence touché Bois blanc Résineux et feuillus Feuillus et résineux (aubier)
Humidité du bois permettant le développement > 50 % > 30 % < 18 % en surface
Température du local 20° – 25°C ambiante ou < 20°C 22° à 30°C
Dégradation Aspect du bois dégradé Discoloration profonde et irréversible (teintes diverses)
Liseré noir entourant la discoloration
Filaments colorés à la surface du bois
Taches diversement colorées
Parfois poudreux
Teinte bleue – noirâtre irréversible, profonde et inesthétique

Les Insectes

Pas de trous de sorties souvent aspect feuilleté Trous de sorties + Vermoulure dans ou sur le bois
Catégorie d’insectes Termites Insectes à Larves Xylophages de bois sec
Dénomination de l’insecte Ordre Isoptère (4 ailes identiques) Coléoptères (ailes dures)
Nom commun (de l’espèce) Termite souterrain Termite de bois sec Capricorne des maisons Hespérophanes
Famille Rhinotermitidae Kalotermitidae Cerambycidae ( ou capricorne)
Genre Reticulitermes Kalotermes (Métropole) – Crypotermes (en DOM) Hylotrupes Hesperophanes
Espèce Santonensis, grassei, banyulensis, urbis, lucifugus (corsicus) K.flavicollis Bajulus Cinereus
Individus Taille imago 9 mm 12 mm 10 à 20 mm 13 à 24 mm
Taille larve 1 à 8 mm 1 à 10 mm 3 à 25 mm 3 à 30 mm
Particularités (imago) Pigmenté noir, 4 ailes identiques blanches, taille large, abdomen « annelé » Pigmenté marronâtre, 4 ailes identiques marrons, taille large, cou jaune et abdomen « annelé » Antennes longues + épaules carrées (= capricornes)
mandibules puissantes
Insectes
Caractéristique du bois dégradé Essence R + F R + F R F
Parties du bois attaquées Aubier Bois parfait non duram. Duramen Aubier Bois parfait non duram. Duramen Aubier Bois parfait non duram Aubier Bois parfait non duram
Particularités Bois de printemps consommé en premier, galerie tunnels Préférence pour les végétaux morts (cèpes de vigne, figuier …), pas de galeries tunnels Bruits
Trou sortie Ovales Ovales
ø Trous sortie 6 à 12 mm 8 à 15 mm ( + nombreux
Parois Tapissées de ciment Stries régulières
Vermoulures Non Oui (grain de maïs) Jaune clair, tonnelet sensible au toucher, tassé et compressé au fond des galeries
Aspect Bois sain , bois feuilleté Bois sain, bois feuilleté bois sain parfois renflement de surface
Trous de sorties + Vermoulures dans ou sur le bois
Catégorie d’insectes Insectes à Larves Xylophage de bois sec
Dénomination de l’insecte Ordre Coléoptères (ailes dures)
Nom commun (de l’espèce) Petite vrillette Grosse vrillette Lyctus Bostryche capucin
Famille Anobiidae Lyctidae Bostrychidae
Genre Anobium Xestobium Lyctus Bostrychus
Espèce Punctatum Rufovillosum Bruneus, linearis Capucinus
Individus Taille imago 2,5 à 7 mm 5 à 11 mm 2,5 à 7 mm 9 à 14 mm
Taille larve 2,5 à 7 mm 5 à 11 mm 5 à 7 mm 8 à 16 mm
Particularités (imago) Très commun capuchon
Elytres striées
Elytres marbrées
jaunâtre
corselet
Individus étroits et allongés Capuchon sur tête
élytres rouges
Insectes
Caractéristique du bois dégradé Essence R + F R + F F gros vaisseaux F gros vaisseaux
Parties du bois attaquées Aubier Bois parfait non duram Aubier Bois parfait non dur. Duramen Aubier ( essences tempérées) Aubier ( essences tempérées)
Particularités Duramen si champignon Présence impérative d’un champignon lignivore (azote) Chêne et noyer attaqués (H# 30%)
Trou sortie Ronds Ronds Ronds Ronds
ø Trous sortie 1 à 3 mm 2 à 4 mm 1 à 2 mm 3 à 5 mm
Parois
Vermoulures Granuleuses (forme de citrons) Lentilles 1 mm Poudre fine et volante (fleur de farine / talc) Fines, tassées et pulvérulentes
Aspect Bois sain ou pourri Souvent bois pourri Bois sain Bois sain
Trous de sorties + Vermoulures dans ou sur le bois Trous de sorties + copeaux (ou coloration des parois)
Catégorie d’insectes Insectes à Larves Xylophages de bois sec Insectes à Larves Xylophages de bois frais (H>30%)
Dénomination de l’insecte Ordre Coléoptères (ailes dures) Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles ≠)
Nom commun (de l’espèce) Charançon du bois Capricorne de bois frais Agents de piqûres noires Syrex
Famile Curculionidae Cerambycidae (ou capricorne) Scolytidae et Platypodidae Siricidae
Genre Une vingtaine d’espèces sont susceptibles de dégrader les bois d’œuvre Une quinzaine d’espèces peuvent dégrader le bois d’arbres malades ou fraichement abattus Plusieurs espèces peuvent dégrader le bois d’arbres dépérissant ou fraichement abattus Syrex
Espèce
Individus Taille imago 2 à 5 mm 10 à 27 mm 1,5 à 7 mm 10 à 50 mm
Taille larve 3 à 4 mm (charançon) 3 à 25 mm
Particularités (imago) Rostre Antennes longues + épaules carrées (capricornes). Taille et couleur diverses Pas de « taille de guêpe »
Insectes
Caractéristique du bois dégradé Essence R + F R + F selon espèce R + F R
Parties du bois attaquées Aubier Bois parfait non duram Aubier Bois parfait non dur. Duramen (Bois en grumes/zone de stockage) (Bois en grumes non écorcées)
Particularités Champignon et H= 30% pd cycle larvaire. Larve et adulte consomment le bois Ponte puis tunnel sous écorce fin de cycle possible en bois d’œuvre Ponte puis tunnel sous écorce orifice à bords noirs Dév. Larvaire si champ. Échauffure puis PF
Trou sortie Ovales ou irréguliers Ovales Ronds Ronds
ø Trous sortie 1,5 à 2 mm Variables 1 à 3 mm 3 à 6 mm
Parois Pas de stries Tapissées de noir
Vermoulures Très fines, hétérogènes Absence (copeaux tassés) Absence Compactes, couleur bois
Aspect Bois pourri, bois évidé en surface Bois sain Bois sain Bois sain
Pas de trous de sorties – aspect feuilleté ou galeries ouvertes
Insectes nidificateurs
Dénomination de l’insecte Ordre Hyménoptères (ailes membraneuses de tailles ≠)
Nom commun (de l’espèce) Abeille charpentière Fourmis
Famile Anthophoriade Formicidae
Genre
Espèce Plusieurs
Individus Taille imago 30 mm Variable
Taille larve 20 à 30 mm
Particularités (imago) Adulte violet / bruit Couleur variable, ailes membraneuses, différente « taille de guêpe »
Insectes
Caractéristique du bois dégradé Essence R + F R + F
Parties du bois attaqués Aubier Bois parfait non dur. Duramen (tendre ou dégradé) Aubier Bois parfait non dur. Duramen (tendre ou dégradé)
Particularités Bois creusé pour nidifier Bois creusé pour circuler grand galeries
Trou sortie
ø Trous sortie 10 à 15 mm / peut faire jusqu’à 40 cm de long !
Parois Nettes et lisses parfois noircies
Vermoulures Absence (rejet copeaux à l’ext) Absence (copeaux débris)
Aspect Bois sain ou pourri Bois sain ou pourri, bois feuilleté